Enrique de Mestral
Nos raisons de vivre, à l’école du sens de la vie
La logothérapie se préoccupe des aspirations et des frustrations existentielles du patient.
La vie a un sens qui est inconditionnel, jusqu’au dernier moment, jusqu’au dernier souffle et que la mort elle même peut être dotée de sens.
Ce sens doit être trouvé et en aucun cas donné. Le psychothérapeute ne doit pas imposer ses valeurs a un patient.
Il faut développer des esprits indépendants et inventifs, capables d’innovation et créativité.
Freud a assigné sa place a la religion, en la rangeant dans la catégorie de la névrose de l’espèce humaine…
Le principe de plaisir freudien oriente la vie du jeune enfant, tandis que le principe de puissance aldérien caractérise la vie de l’adolescent, et qu’enfin la volonté de sens constitue le principe organisateur de l’existence adulte.
La dimension du sens ne se manifeste qu’un stade avancé de développement.
On peut définir les valeurs comme l’ensemble des significations universelles qui se cristallisent dans les situations caractéristiques d’une société, auxquelles l’humanité dans s9on ensemble est appelée a se confronter.
L’individu ne sait jamais si, oui ou non, el est engagé dans le bons sens. Ignoramus et ignorabimus.
La conscience est un phénomène uniquement humain. Est le propre de la condition humaine, en ce sens qu’elle empreinte de la finitude. Mais elle n’est pas toujours un guide pour l’être humain en quête de sens, puisqu’elle peut aussi l’induire en erreur. A moins d’être perfectionniste, il doit donc accepter que sa conscience soit faillible.
Faire courageusement face a une souffrance au nom de la dignité qu’il se doit.
Le rapport entre l’homme et l’animal est d’une certain manière analogue au rapport que existe entre Dieu et l’homme. Par exemple: un grand signe que la science utilise pour la mise au point d’un vaccin et est sans cesse soumis a toutes sortes de ponctions, n’est pas en mesure de comprendre le sens de sa souffrance, parce qu’avec son intelligence limitée il lui est impossible d’entrer dans le monde des hommes, le seul monde dans lequel sa souffrance est compréhensible.
Ne peut-on imaginer un autre monde possible , un monde au-delà du monde humain, dans lequel la question du sens ultime de la souffrance humaine trouverait une réponse. L’homme est incapable de comprendre le sens ultime de la souffrance humaine parce que, comme l’a dit Albert Einstein “la pensé n’est tout simplement pas en mesure de nous révéler ce qui nous dépasse”.
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